Activ’IST n°3 – Mars 2017
Tout scientifique est susceptible d’être confronté à un éditeur prédateur au cours de sa carrière.
La Délégation à l’IST explique dans ce focus ce qu’est un éditeur prédateur, comment le reconnaitre et s’en protéger. Elle présente également une sélection de critères permettant de vérifier la fiabilité d’une revue et ses recommandations en la matière.
Le côté obscur de l’Open Access
Parmi les voies de publication en Open Access, le modèle « auteur-payeur » (voie dorée ou gold) s’est beaucoup développé. Dans ce modèle, l’auteur s’acquitte de frais de publication, la consultation est ensuite libre sur l’internet. Il est désormais proposé par la majorité des éditeurs scientifiques (Elsevier, Springer…) permettant ainsi aux chercheurs de diffuser leurs productions en Open Access tout en conservant les garanties de qualité et de visibilité le plus souvent attachées à ces revues.
Mais ce modèle entraîne certaines dérives. Ainsi, des éditeurs acceptent beaucoup de manuscrits, pour faire grossir leur chiffre d’affaires, au détriment de la qualité (peer reviewing peu rigoureux en particulier). Certains pratiquent des démarchages massifs auprès des scientifiques (spam) que ce soit pour soumettre un manuscrit, relire les articles ou encore être membre du comité de rédaction. Les jeunes chercheurs sont particulièrement visés, avec par exemple des propositions spécifiques concernant l’édition de leur thèse.
Ces pratiques sont largement dénoncées, mais que faire lorsqu’on est contacté par un tel éditeur prédateur (predatory publisher) ?
Télécharger : Activist n°3 – Mars 2017 – Les éditeurs prédateurs
Activ’IST est un focus de l’IST à destination de la communauté scientifique. Il propose, sous un format court, de faire le point sur un sujet d’actualité : définition, contexte, opportunité/menace, recommandations…
Retrouvez l’ensemble des Activ’IST déjà parus
n°1 : Réseaux sociaux académiques. Usages, limites et recommandations Inra
n°2 : ORCID. L’identifiant chercheur incontournable
n°3 : Editeurs prédateurs. Le côté obscur de l’Open Access
n°4 : Article 30 de la loi pour une République numérique
n°5 : Où et comment diffuser sa thèse ?
n°6 : Lire et publier : une estimation des dépenses Inra
n°7 : Publications et libre accès à l’Inra. Quelles pratiques ? Quels besoins ?
n°8 : Ressources documentaires et libre accès à l’Inra. Quelles pratiques ? Quels besoins ? (à paraître)
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